La période de risque climatique cache encore de nombreuses surprises pour le marché des céréales. C’est avant tout le retour des pluies attendues en Russie à 8 jours qui pousse les prix du blé sur Euronext à se replier au cours de la séance d’hier de -4,75 €/t sur l’échéance Septembre 2024. Néanmoins, des dégâts irréversibles sont d’ores et déjà actés sur la future production de l’hémisphère Nord. Russie, Ukraine et Europe sont les victimes des aléas de l’hiver et du printemps. Selon la Commission européenne, la récolte en Europe est attendue à 120,2 Mt soit en baisse de -4 % par rapport à 2023. Ce repli pourrait ne pas être accompagné par celui des exportations attendues sur des niveaux similaires à ceux de la précédente campagne à 31 Mt. Les stocks de fin se dégradent mécaniquement sur les niveaux de 13,5 Mt contre 21,4 Mt en 2023/24. Parmi les nombreuses incertitudes, l’évolution des conditions de culture au Canada sera à surveiller alors que les semis de blé sont réalisés à hauteur de 84 % dans l’état du Saskatchewan. Un regard est également à porter sur l’Argentine qui accuse d’un léger retard dans ses emblavements d’hiver qui atteignent 9,7 % à date contre 10,5 % en moyenne ces 5 dernières années. La surface argentine est attendue en hausse de +5,1 % sur la prochaine campagne à 6,2 Mha.

Blé tendre

Chute des stocks de blé européens en 2024/25

Les chargements d’orge fourragère en France continuent à destination de la Chine en cette fin de mois de mai. Néanmoins, l’absence de courants d’affaires à plus long terme pénalise la prime portuaire sur la prochaine campagne. Les opérateurs sont également soucieux des perspectives de production de céréales en Europe en 2024. Selon la Commission européenne, la récolte d’orge est attendue à 53,9 Mt. Du côté des autres exportateurs, le Canada témoigne d’un retard dans ses semis de printemps réalisés au global à date à hauteur de 77 % contre 91 % en moyenne ces 5 dernières années dans l’Etat du Saskatchewan. En orge, les emblavements rejoignent cette tendance et atteignent 76 %. Du côté de l’hémisphère sud et des potentiels concurrents de l’orge française sur le débouché chinois, l’Argentine accuse également d’un retard dans ses travaux d’hiver. Seuls 3,4 % des semis d’orge ont été réalisés à date alors que la surface totale est attendue à 1,3 Mha. 

Orge mouture

Semis canadiens et argentins sous surveillance

Alors que les semis se sont étalés sur une fenêtre extrêmement large en raison des excès pluviométriques de l'hiver et du printemps, les cultures présentent en général de bonnes conditions. La situation reste sous surveillance en raison d'un climat toujours capricieux. Les précipitations sont toujours généreuses et le manque d'ensoleillement inquiète tout du moins pour les cultures d'hiver en floraison. Les températures devraient remonter et par là même, les précipitations pourraient se tarir. Les fondamentaux sont toujours théoriquement attendus confortables en orge de brasserie alors que la demande manque de dynamisme. Les cours sont portés par les besoins de couverture des industries alors que les vendeurs sont peu présents compte tenu des incertitudes. C'est également le soutien du complexe céréalier qui a permis aux cours de renouer à près de 280 €/t sur le marché Fob Creil.

Orge brassicole de printemps

Amélioration des conditions de culture en orge de printemps

Les cours se sont sensiblement repliés ce jeudi sur le marché américain, et dans une moindre mesure sur Euronext. Les semis américains rassurent les opérateurs et les avancées de lundi soir pourraient à nouveau effacer les craintes de retard de semis. Il subsiste tout de même des incertitudes dans certains Etats du nord-ouest de la Corn Belt à l'approche des dates limites pour les assurances récoltes. Néanmoins, les récentes précipitations laissent l'essentiel des zones de production dans d'excellentes conditions d'humidité, ce qui est de bon augure pour le développement des cultures. Les premières notations seront publiées par l'USDA et les attentes se situent proches de l'an dernier à près de 70 % de "bons à excellents". Il faudra davantage de menaces sur le maïs américain pour insuffler une poursuite de la hausse. Les cours du blé marquant une pause également, les éléments de soutien s'essoufflent au moins à très court terme. Les Etats-Unis ont publié de bons résultats de production d'éthanol mais surtout d'exportation sur la semaine, indiquant que le secteur reste porteur alors que la période saisonnière de hausse de consommation a débuté. La politique d'utilisation d'éthanol pour l'aviation devrait être favorable à partir de 2025, si le nouveau président conforte ce choix. Les cours européens conservaient une relative fermeté afin de soutenir les flux d'importation. 

Maïs

Prises de profits à Chicago

Les producteurs, les &eacute;leveurs, les exposants et les organisateurs du salon sont heureux de vous accueillir dans cette belle campagne du Domaine du Merle, propri&eacute;t&eacute; de l'Institut Agro. Au programme de la 6&egrave;me &eacute;dition du salon des Agricultures de Provence, un Village de 200 exposants producteurs et professionnels, une ferme de 1500 animaux et une centaine d&rsquo;animations vous attendent, dont de nombreux ateliers organis&eacute;s pour les enfants. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/3/3/6133345-1-fre-FR/a1f008705626-agriculteursdeprovence-png" alt="" height="302" width="500" /></figure>

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Pour les gourmands petits et grands, la Cuisine des Chefs pr&eacute;sente ses d&eacute;monstrations culinaires avec les meilleurs produits de saison.&#8203;Nous vous souhaitons une belle journ&eacute;e &agrave; la rencontre de l&rsquo;agriculture d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, une agriculture &agrave; la fois innovante et h&eacute;riti&egrave;re de savoir-faire ancestraux.&nbsp;

Salon des Agricultures de Provence

CHARTRES,&nbsp;capitale fran&ccedil;aise du jouet agricole&nbsp;:&nbsp;C'est la rencontre annuelle des passionn&eacute;s de mod&egrave;les r&eacute;duits !Rendez-vous &agrave; Chartres le dimanche 2 juin&nbsp;pour le 31&egrave;me salon europ&eacute;en des miniatures agricoles et Travaux Publics.CHARTREXPO&nbsp;TRACTOR SHOW accueille cet &eacute;v&eacute;nement de dimension internationale. Des repr&eacute;sentants de toute l'Europe s'y donnent rendez-vous : (en 2019 plus de 4000&nbsp;visiteurs et 250 exposants). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/5/7/6117511-2-fre-FR/bb2ee0369ee1-chartrexpo-2024-v2-png" alt="" height="842" width="595" /></figure>

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&nbsp;Horaires d'ouverture : de 9h &agrave; 16h30Entr&eacute;e : 8 &euro; - gratuit pour les moins 12 ansRenseignements :&nbsp;06 63 09 01 16&nbsp;/&nbsp;02 43 46 87 27

31ème Salon européen des jouets miniatures agricoles

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LA FRCUMA Grand-Est organise&nbsp; des d&eacute;monstrations : &#120279;&#120306;&#120320;&#120321;&#120319;&#120322;&#120304;&#120321;&#120310;&#120316;&#120315; &#120305;&#120306; &#120304;&#120316;&#120322;&#120323;&#120306;&#120319;&#120321;&#120320; &#120323;&#120306;&#769;&#120308;&#120306;&#769;&#120321;&#120302;&#120322;&#120325; et &#120288;&#120302;&#120321;&#120306;&#769;&#120319;&#120310;&#120306;&#120313;&#120320; &#120310;&#120315;&#120315;&#120316;&#120323;&#120302;&#120315;&#120321;&#120320; &#120302;&#120322; &#120320;&#120306;&#120319;&#120323;&#120310;&#120304;&#120306; &#120305;&#120306; &#120313;&#120302; &#120303;&#120310;&#120316;&#120305;&#120310;&#120323;&#120306;&#120319;&#120320;&#120310;&#120321;&#120306;&#769; :Programme :&nbsp;-&nbsp; Remise des prix du concours &laquo; Cultive ta biodiv&rsquo; &raquo;- Visite du salon &laquo;Les c&eacute;r&eacute;alistes&raquo; d&egrave;s 10h30- Remise des prix et d&eacute;monstration dynamique &agrave; partir de 13h30Infos pratiques :&nbsp;Entr&eacute;e et restauration gratuites&nbsp;&#120284;&#120289;&#120294;&#120278;&#120293;&#120284;&#120291;&#120295;&#120284;&#120290;&#120289; &#120290;&#120277;&#120287;&#120284;&#120282;&#120276;&#120295;&#120290;&#120284;&#120293;&#120280; :&nbsp;<a href="https://cutt.ly/vetLltbk" target="_blank" title="">via le formulaire</a>&nbsp;&nbsp;

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Une chute de 7 millions de tonnes sur la production de céréales

Cascade, Fuggle, Willamette, Chinook, Styrian golding, Centennial... Ils ne sont pas encore aussi connus que les c&eacute;pages des vins, et pourtant, les houblons, dont il existe plus de 200 vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es &agrave; travers le monde, sont tout aussi importants : ce sont eux, et leurs alliances entre eux, qui sont responsables d'une grande partie du go&ucirc;t et de la typicit&eacute; des bi&egrave;res.Avec 33 litres par an et par habitant, la France est une petite joueuse par rapport aux champions europ&eacute;ens : les Tch&egrave;ques avec 184 litres par habitant et par an. Cependant, elle compte le plus grand nombre de brasseries locales en Europe. Depuis 10 ans, leur nombre a explos&eacute;, passant de 500 en 2013 &agrave; environ 2500 aujourd'hui, aux c&ocirc;t&eacute;s d'une centaine d'acteurs de plus grande taille, brasseries moyennes ou industrielles (1). M&ecirc;me si la dynamique de cr&eacute;ation exponentielle de ces &eacute;tablissements s'est arr&ecirc;t&eacute;e brutalement en 2023, sous le coup de l'explosion du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l'&eacute;nergie, ces brasseries artisanales ou locales constituent encore aujourd'hui une part importante du paysage brassicole de la France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loire-atlantique-houblonniers-de-l-ouest-unissez-vous" target="_blank" title="">Loire-Atlantique - Houblonniers de l&rsquo;ouest unissez-vous !</a></h4>
</aside>
<h2>Une brasserie qui veut produire &laquo;&nbsp;son houblon&nbsp;&raquo;</h2>&Agrave; La Chapelle Basse-Mer (44), &agrave; une vingtaine de kilom&egrave;tres &agrave; l'est de Nantes, la Brasserie artisanale de la Divatte, cr&eacute;&eacute;e en 2001, est l'une des pionni&egrave;res parmi les brasseries locales. C'est aussi l'une des premi&egrave;res qui s'est lanc&eacute;e, il y a 5 ans, dans la production de son propre houblon. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/7/5/6135734-1-fre-FR/425a3ccf9bdf-pchoublon1-1-jpg" alt="Lucien Bonnot, salari&eacute; de la Brasserie artisanale de la Divatte et houblonnier, et Guillaume Calvignac, conseiller en agronomie &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous collectons des r&eacute;f&eacute;rences techniques sur cette culture&nbsp;&raquo;. &copy;CP" height="2160" width="3840" /><figcaption>Lucien Bonnot, salari&eacute; de la Brasserie artisanale de la Divatte et houblonnier, et Guillaume Calvignac, conseiller en agronomie &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous collectons des r&eacute;f&eacute;rences techniques sur cette culture&nbsp;&raquo;.</figcaption></figure>

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"L'id&eacute;e d'Antoine Bouyer, le directeur de la brasserie, est d'assurer en partie son ind&eacute;pendance vis-&agrave;-vis de certaines vari&eacute;t&eacute;s de houblons, qui se retrouvent parfois en rupture de stock, surtout en houblon biologique", confie Lucien Bonnot, salari&eacute; de la brasserie et responsable de la houblonni&egrave;re depuis sa cr&eacute;ation. "Pour un brasseur, produire du houblon, &ccedil;a a du sens. Il ne s'agit pas d'ouvrir un sac de houblon, sans savoir d'o&ugrave; il vient, ni comment il a &eacute;t&eacute; produit. Cela cr&eacute;e un lien avec son territoire".&laquo;&nbsp;Une houblonni&egrave;re, co&ucirc;te entre 8000 et 10&nbsp;000 euros par hectare&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Lucien, qui a mont&eacute; sa premi&egrave;re parcelle de culture en 2019. Il s&rsquo;agit bien de &laquo;&nbsp;monter&nbsp;&raquo; une houblonni&egrave;re, avec des poteaux de 5 m de haut, dispos&eacute;s tous les 9 m&egrave;tres, des c&acirc;bles et des fils &agrave; leurs sommets formant un quadrillage, et des ficelles de coco redescendant &agrave; terre&nbsp;: le houblon est une liane qui grimpe le long des structures. D'avril &agrave; juin, la plante pousse de plusieurs m&egrave;tres (6 &agrave; 10 m) et quand elle est au maximum de sa hauteur, elle d&eacute;veloppe des branches lat&eacute;rales, sur lesquelles se situent les fleurs, les c&ocirc;nes de houblon. La r&eacute;colte intervient &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/7/5/6135740-1-fre-FR/0d514084fed5-pchoublon2-jpg" alt="&copy;CP" height="2160" width="3840" /><figcaption>Le houblon est une liane qui d&eacute;marre sa croissance au printemps et peut atteindre 6 &agrave; 10 m&egrave;tres de long en juin. Une houblonni&egrave;re est une structure complexe de poteaux, fils et cordes, destin&eacute;e &agrave; faire grimper la liane en hauteur, puis &agrave; soutenir les branches lat&eacute;rales sur lesquelles se d&eacute;veloppent les inflorescences.</figcaption></figure>

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Comme celui de la Brasserie de la Divatte, quelques projets de culture de houblons se sont lanc&eacute;s ces derni&egrave;res ann&eacute;es, pour tenter de r&eacute;pondre &agrave; la forte demande de houblons de la part des brasseries locales. Territoire riche en microbrasseries, puisqu&rsquo;on en recense 333 dans les deux r&eacute;gions Bretagne-Pays de la Loire, l&rsquo;Ouest a vu &eacute;merger plusieurs projets de cr&eacute;ation de houblonni&egrave;res. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~portraits-d-agriculteurs-des-vaches-de-l-orge-et-de-la-biere" target="_blank" title="">Portraits d'agriculteurs : des vaches, de l&rsquo;orge et de la bi&egrave;re</a></h4>
</aside>
<h3>R&eacute;pondre &agrave; une forte demande locale</h3>Inform&eacute; de ces projets, Guillaume Calvignac, conseiller en agronomie de la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, a eu l&rsquo;id&eacute;e de les f&eacute;d&eacute;rer en association d&egrave;s 2019. &laquo;&nbsp;Houblons de l&rsquo;Ouest&nbsp;&raquo; et a m&ecirc;me obtenu, en 2020 et pour trois ann&eacute;es, la labellisation GIEE (Groupement d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique et environnemental) de la part du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. &laquo;&nbsp;Ce label nous permet d&rsquo;obtenir du financement pour des temps d&rsquo;animation et de recherche et pour un peu de mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit le conseiller. &laquo;&nbsp;Cela nous permet de ne pas rester seuls, chacun dans notre coin&nbsp;&raquo;, ajoute Lucien.Premi&egrave;re association de ce type, Houblons de l&rsquo;Ouest a m&ecirc;me servi de mod&egrave;le &agrave; d&rsquo;autres associations r&eacute;gionales qui se sont constitu&eacute;es par la suite, comme Houblon Nouvelle Aquitaine, l&rsquo;Aphara (Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes), ou encore Houblon de Provence. D&eacute;marr&eacute;e avec 5 houblonniers, Houblons de l&rsquo;Ouest compte d&eacute;sormais 11 membres (bient&ocirc;t 12) et elle vient de d&eacute;poser une nouvelle demande de labellisation GIEE les trois ann&eacute;es suivantes.Recueil de r&eacute;f&eacute;rences sur les itin&eacute;raires techniques (vari&eacute;t&eacute;s les plus adapt&eacute;es, travail du sol, enherbement, protection contre le mildiou&hellip;), calcul des co&ucirc;ts de production, rapprochement avec les brasseurs, d&eacute;finition d&rsquo;un cahier des charges correspondant aux besoins du march&eacute;, conseils aux nouveaux producteurs qui veulent se lancer, achat de mat&eacute;riel en commun pour faciliter la commercialisation&hellip; les projets ne manquent pas, en effet, pour faire &eacute;merger une fili&egrave;re locale, solide et durable.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Au d&eacute;but du XXe si&egrave;cle, la France comptait 7000 ha de houblon. La culture n&#039;a cess&eacute; de d&eacute;cliner pendant une centaine d&rsquo;ann&eacute;es, jusqu&#039;au choc de 2008 : la fili&egrave;re fran&ccedil;aise alsacienne a failli dispara&icirc;tre, suite &agrave; la perte d&#039;un tr&egrave;s gros client brasseur. Depuis, la production de houblon remonte tr&egrave;s doucement et prudemment la pente. La France compte aujourd&rsquo;hui environ 600 ha de houblon et 100 &agrave; 120 houblonniers. Environ 500 ha, situ&eacute;s en Alsace (450 ha) et dans le Nord (50 ha), sont plut&ocirc;t destin&eacute;s aux grandes brasseries. Ils sont cultiv&eacute;s par une quarantaine de producteurs organis&eacute;s en coop&eacute;ratives. Une centaine d&rsquo;hectares, r&eacute;partis &agrave; travers toute la France, sont cultiv&eacute;s par 60 producteurs ind&eacute;pendants, majoritairement en bio et pour les brasseries locales. Beaucoup d&rsquo;entre eux sont des double-actifs (brasseurs, agriculteurs d&rsquo;une autre production, paysagistes&hellip;) : il n&rsquo;est pas encore facile de ne vivre que de la culture de houblon lorsqu&rsquo;on est ind&eacute;pendant.
</aside>
(1)&nbsp;Toutes les donn&eacute;es sur la bi&egrave;re de cet article sont issues du &laquo;&nbsp;<a href="http://projet.amertume.free.fr" target="_blank" title="">projet amertume</a>&nbsp;&raquo;, site anim&eacute; par le bi&eacute;rologue Emmanuel Gillard.

Emblème de la culture alsacienne, le houblon sort de sa région. Il connait un certain succès auprès des microbrasseries en quête d'une production 100 % locale. Cette filière en plein essor offre de nouvelles perspectives aux brasseries artisanales françaises qui souhaitent aussi ne plus dépendre du houblon étranger.

Pourquoi les brasseries locales misent-elles sur le houblon français ?

Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'agriculture biologique, la haute valeur environnementale et l'abandon du glyphosate repr&eacute;sentent les 3 principaux cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t pour l&rsquo;agriculture durable. Certes, ils donnent acc&egrave;s &agrave; des avantages, notamment des aides financi&egrave;res, mais ils engagent les agriculteurs dans des d&eacute;marches de long terme pour l&rsquo;exploitation.<h2>Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'agriculture biologique</h2>A condition de percevoir au moins 40% de leurs recettes agricoles en provenance de l&rsquo;agriculture biologique, les exploitants peuvent b&eacute;n&eacute;ficier du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t bio. Ind&eacute;pendamment du mode d&rsquo;exploitation ou du r&eacute;gime d&rsquo;imposition, ce dispositif est ouvert jusqu'en 2025, Depuis 2023, il a &eacute;t&eacute; augment&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; 4 500&euro; (3 500 &euro; auparavant).Par ailleurs, il est possible de cumuler le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t pour l&rsquo;agriculture biologique avec les MAEC sp&eacute;cifiques bio. Toutefois, un plafond maximum existe : 5 000 &euro; entre les deux dispositifs. Inversement, il n&rsquo;y a pas de limite en cumul avec les MAEC non sp&eacute;cifiques bio.<h2>Haute valeur environnementale</h2>Contrairement &agrave; des id&eacute;es re&ccedil;ues, la certification HVE ne se limite pas aux grandes exploitations ou &agrave; des fili&egrave;res sp&eacute;cifiques. Elle est ouverte &agrave; tous, y compris aux petites exploitations diversifi&eacute;es. La certification de Haute Valeur Environnementale de niveau 3 octroie un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2 500 &euro; l'ann&eacute;e de son obtention. Elle est accessible &agrave; tous les exploitants agricoles, qui entreprennent des d&eacute;marches pour promouvoir ou mettre en &oelig;uvre une gestion durable de l'exploitation.<h2>Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t pour l'abandon du glyphosate</h2>Ce cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t vise &agrave; soutenir les exploitants qui s&rsquo;engagent dans ce virage &eacute;cologique. En effet, les agriculteurs qui choisissent de ne pas utiliser le glyphosate peuvent pr&eacute;tendre &agrave; un cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t de 2 500&euro; par an, applicable &agrave; l'imp&ocirc;t sur le revenu ou &agrave; l'imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s.Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t n'est pas cumulable avec les cr&eacute;dits d'imp&ocirc;t bio et HVE, pour une m&ecirc;me structure et au titre de la m&ecirc;me ann&eacute;e. En revanche, il est applicable pour la derni&egrave;re ann&eacute;e au titre de 2023. Mais il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; reconduit pour 2024.En conclusion, ces dispositifs fiscaux montrent l'engagement croissant pour une agriculture durable. Il est crucial pour les exploitants de se renseigner et de profiter de ces aides pour favoriser une transition &eacute;cologique de leurs pratiques. En GAEC, ces montants de cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;ts sont &agrave; multiplier par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s (dans la limite de 4).&nbsp;

Dans un paysage agricole en constante évolution, les crédits d'impôt visant à promouvoir des pratiques respectueuses de l'environnement jouent un rôle crucial. Zoom sur trois dispositifs phares.

Crédits d'impôt pour l'agriculture durable : vérités et mythes

&laquo;&nbsp;Oui nous avons besoin de travailler sur le foncier, c&rsquo;est la brique qui manque parce qu&rsquo;on peut travailler sur le revenu, on peut travailler sur tout l&rsquo;environnement &eacute;conomique social environnemental, donner des grandes lignes de mise en &oelig;uvre des politiques publiques agricoles, mais &agrave; un moment on a besoin de cette brique qui est le foncier&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; St&eacute;phane Travert lors d&rsquo;une audition &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 29 mai.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-foncier-apres-les-lois-de-1946-et-de-1962-une-reforme-en-2024" target="_blank" title="">[Dossier] Foncier&nbsp;: apr&egrave;s les lois de 1946 et de 1962, une r&eacute;forme en 2024&nbsp;?</a>
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<h2>Le foncier, mort-n&eacute; et enterr&eacute;</h2>La veille, l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale avait adopt&eacute; par 272 voix contre 232 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">le projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, totalement muette sur la question fonci&egrave;re. Quelques minutes avant le vote, le d&eacute;put&eacute; Dominique Potier (PS) avait port&eacute; une charge virulente contre le texte, d&eacute;plorant que la majorit&eacute; ait fait peu de cas de la &laquo;&nbsp;dizaine&nbsp;&raquo; de propositions que son groupe avait port&eacute;es et qui, &agrave; d&eacute;faut &laquo;&nbsp;d&rsquo;une grande loi, d&rsquo;une grande architecture de r&eacute;forme fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;, aurait permis de &laquo; r&eacute;parer les manques et les failles de la d&eacute;r&eacute;gulation agricole&nbsp;&raquo;. Le d&eacute;put&eacute; de Meurthe-et-Moselle, qui est aussi agriculteur bio, a revendiqu&eacute; comme &laquo;&nbsp;seule victoire&nbsp;&raquo;, l&rsquo;abandon du projet de cr&eacute;er des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ploa-adopte-en-commission-a-l-assemblee-les-gfai-retoques" target="_blank">Groupements fonciers agricoles d&rsquo;investissement</a>&nbsp;(GFAI), un &laquo;&nbsp;m&eacute;canisme de financiarisation&nbsp;&raquo; qui aurait &laquo;&nbsp;aggrav&eacute;&nbsp;&raquo; la situation et&nbsp;&agrave; propos duquel St&eacute;phane Travert a dit que le d&eacute;bat n&rsquo;&eacute;tait pas&nbsp;&laquo;&nbsp;m&ucirc;r&nbsp;&raquo; mais que &laquo;&nbsp;pour autant, il va falloir avancer l&agrave;-dessus&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sur-la-question-fonciere-l-esquive-et-le-paradoxe-du-projet-de-loi-d-orientation" target="_blank" title="">Sur la question fonci&egrave;re, l&rsquo;esquive et le paradoxe du projet de loi d&rsquo;orientation</a>
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Le groupe PS a &eacute;galement fait voter un amendement assignant aux politiques publiques et aux Sch&eacute;mas directeurs r&eacute;gionaux des exploitations agricoles (SDREA) l&rsquo;objectif de compter au moins 400.000 exploitations et 500.000 exploitants &agrave; horizon 2035. &laquo;&nbsp;Plus d&rsquo;un tiers des paysans quittera le m&eacute;tier dans les dix ans qui viennent, et un tiers de la surface agricole utile de notre pays, soit 10 millions d&rsquo;hectares, changera de main, a encore &eacute;nonc&eacute; le d&eacute;put&eacute;. Soit ces terres iront &agrave; l&rsquo;agrandissement, elles acc&eacute;l&egrave;reront ce ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;agriculture dite de firme qui enrichit certains mais qui appauvrit l&rsquo;ensemble des agriculteurs, des autres agriculteurs des territoire, sur le plan social &eacute;cologique et &eacute;conomique, soit elles iront &agrave; l&rsquo;installation&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim dans la cour de ferme&nbsp;: saisons 1, 2, 3 et bient&ocirc;t 4</a>
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<h2>Le rendez-vous manqu&eacute; d&rsquo;Egalim</h2>Lors de son audition, St&eacute;phane Travert a justifi&eacute; le choix du gouvernement d&rsquo;esquiver la question fonci&egrave;re. &laquo;&nbsp;Apr&egrave;s Egalim, nous devions faire une loi fonci&egrave;re, a dit l&rsquo;ex-ministre de l&rsquo;Agriculture, architecte de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-les-9-propositions-de-serge-papin" target="_blank">la loi Egalim 1 d&rsquo;octobre 2018</a>. Mais &eacute;tant donn&eacute; les id&eacute;es que d&eacute;fendent les uns et les autres, &agrave; l&rsquo;&eacute;poque o&ugrave; m&ecirc;me la majorit&eacute; &eacute;tait totalement majoritaire et aujourd&rsquo;hui en majorit&eacute; relative, nous avions estim&eacute; que nous aurions un projet de loi avec plus de 10.000 amendements sur la question fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Nous avons besoin de travailler sur ce sujet mais pas de le faire n&rsquo;importe comment en d&eacute;posant un projet de loi et en prenant 8000 amendements dans la vue"
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L&rsquo;ex-ministre a aussi &eacute;voqu&eacute; les &laquo;&nbsp;&eacute;v&egrave;nements mondiaux&nbsp;&raquo; dus &agrave; la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine et n&eacute;cessitant de &laquo;&nbsp;parer &agrave; l&rsquo;urgence&nbsp;&raquo; pour expliquer l&rsquo;attentisme de l&rsquo;ex&eacute;cutif qui a pr&eacute;valu ensuite. &laquo;&nbsp;Nous avons besoin de travailler sur ce sujet mais pas de le faire n&rsquo;importe comment en d&eacute;posant un projet de loi et en prenant 8000 amendements dans la vue&nbsp;&raquo; a-t-il dit.<h2>L&rsquo;absence de &laquo;&nbsp;consensus&nbsp;&raquo;</h2>La veille, dans l&rsquo;H&eacute;micycle, le d&eacute;put&eacute; Potier avait cibl&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau qui avait affirm&eacute; auparavant qu&rsquo;il n&rsquo;y avait pas de &laquo;&nbsp;consensus&nbsp;&raquo; sur le foncier. &laquo;&nbsp;Moi je peux vous dire qu&rsquo;en 1962, quand Edgar Pisani engage la France sur une voie de prosp&eacute;rit&eacute; pour nourrir les Fran&ccedil;ais, participer &agrave; la s&eacute;curit&eacute; collective du monde en mati&egrave;re alimentaire, il n&rsquo;a pas de consensus, a tanc&eacute; le d&eacute;put&eacute;. Il n&rsquo;y a pas de consensus entre les propri&eacute;taires et les fermiers mais il tranche&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Nous allons tout droit vers une ferme agricole avec 200.000 paysans"
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&laquo; La v&eacute;rit&eacute;, c&rsquo;est qu&rsquo;il n&rsquo;y aura jamais de consensus, ni dans la profession agricole, ni dans la classe politique. Le&nbsp;vrai sujet c&rsquo;est que dans votre majorit&eacute; il n&rsquo;y a pas sur ce sujet de consensus. Si vous aviez le courage, si vous aviez la vision, nous aurions pu rassembler une majorit&eacute; d&rsquo;id&eacute;es pour engager cette r&eacute;forme fondamentale &agrave; la fois pour le revenu du monde paysan, pour la prosp&eacute;rit&eacute; de l&rsquo;agriculture, pour l&rsquo;agro&eacute;cologie et pour la place de la France dans le monde. Nous ne l&rsquo;avons pas fait et la promesse de 500.000 paysans sera une promesse vaine. Nous allons tout droit vers une ferme agricole avec 200.000 paysans&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Nous savons que sur le terrain, le ph&eacute;nom&egrave;ne soci&eacute;taire n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; canalis&eacute;, il a m&ecirc;me parfois &eacute;t&eacute; amplifi&eacute; par les lois Sempastous"
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<h2>Les r&eacute;f&eacute;rences &agrave; Edgar Pisani</h2>Dominique Potier n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; tendre avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-fonciere-sempastous-entre-veritablement-en-application" target="_blank">la loi Sempastous</a>, ouvrant la transparence sur le march&eacute; des parts sociales. &laquo;&nbsp;Nous savons tr&egrave;s bien que sur le terrain, au quotidien, dans chacun de nos territoires, chacune de nos circonscriptions, nous savons que sont &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre des d&eacute;membrements de propri&eacute;t&eacute; juridiques, des aberrations en mati&egrave;re de travail d&eacute;l&eacute;gu&eacute; total. Nous savons que sur le terrain le ph&eacute;nom&egrave;ne soci&eacute;taire n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; canalis&eacute;, il a m&ecirc;me parfois &eacute;t&eacute; amplifi&eacute; par les lois Sempastous. Nous savons qu&rsquo;une grande d&eacute;r&eacute;gulation est &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre et qu&rsquo;elle ruine les chances de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le grand Edgar Pisani d&eacute;j&agrave; en 1962 &eacute;voquait &agrave; cette tribune la d&eacute;paysanisation de notre agriculture et l&rsquo;accaparement des terres"
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Et de citer le &laquo;&nbsp;grand Edgar Pisani qui d&eacute;j&agrave; en 1962 &eacute;voquait &agrave; cette tribune la d&eacute;paysanisation de notre agriculture et l&rsquo;accaparement des terres&nbsp;(...)&nbsp;D&eacute;j&agrave; le mot &eacute;tait utilis&eacute; par le ministre [Pisani], il expliquait que dans chaque village, lorsque le plus gros cultivateur faisait toutes les ventes, il emp&ecirc;chait les autres de se d&eacute;velopper et de contribuer &agrave; la nourriture de nos concitoyens, il expliquait que l&rsquo;argent devenait anonyme dans la possession des terres&nbsp;&raquo;<h2>Une mission avant une hypoth&eacute;tique loi</h2>Pr&eacute;sident de la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e, St&eacute;phane Travert a annonc&eacute; le lancement d&rsquo;une mission parlementaire. &laquo;&nbsp;Je d&eacute;taillerai les contours et le p&eacute;rim&egrave;tre en discutant avec chacun des repr&eacute;sentants des groupes de la Commission (...). Nous verrons si nous avons la capacit&eacute; et la possibilit&eacute; de pouvoir porter une proposition de loi, un projet de loi sur cette question. Mais la question du foncier, elle est absolument indispensable &agrave; traiter, je le dis et je l&rsquo;assume&nbsp;&raquo;.

Le député et ex-ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a annoncé le 29 mai la création d’une mission parlementaire, reconnaissant que le foncier était « la brique » qui manquait au projet de loi agricole adopté la veille, au grand dam du député Dominique Potier (PS), dénonçant un manque de « courage » et de « vision ».

Foncier : une mission parlementaire, en attendant une hypothétique loi

Dans le cadre de la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">Planification &eacute;cologique</a>, FranceAgriMer dispose d&rsquo;un budget de 291 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement dans des agro&eacute;quipements permettant la r&eacute;duction voire la substitution de l&rsquo;utilisation de produits phytopharmaceutiques, l&rsquo;am&eacute;lioration de la performance &eacute;nerg&eacute;tique des serres, la r&eacute;duction de l&rsquo;impact des effluents d&rsquo;&eacute;levage et la mise en &oelig;uvre des plans de souverainet&eacute; des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et des fruits et l&eacute;gumes. Au total, 11 guichets, (aides &agrave; l&rsquo;investissement&nbsp;ou appels &agrave; projets), seront ouverts entre le 30 mai et le 8 juillet, s&rsquo;ajoutant aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-integree-pivot-des-plans-d-action-pour-dejouer-les-impasses-phytosanitaires" target="_blank">14 plans d&rsquo;action du Plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau europ&eacute;en</a> et le d&eacute;veloppement de techniques alternatives pour la protection des cultures (Parsada), cr&eacute;dit&eacute; de 146 millions d&rsquo;euros.<h2>Les modalit&eacute;s du guichet &laquo;&nbsp;protection contre la s&eacute;cheresse &raquo;</h2>Le dispositif &laquo;&nbsp;protection contre la s&eacute;cheresse &raquo; est ouvert jusqu&rsquo;au <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=ALEAS_SECHERESSE_22" target="_blank">31 d&eacute;cembre 2024, via un site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute;</a>. Peuvent y pr&eacute;tendre les agriculteurs &agrave; titre individuel, les GAEC, les EARL, les SCEA, les GIEE, les Cuma, les Asa pour l&rsquo;irrigation collective ou encore les stations exp&eacute;rimentales des instituts techniques agricoles.Le montant minimal des d&eacute;penses pr&eacute;sent&eacute;es dans la demande d&rsquo;aide est fix&eacute; &agrave; 2000&euro;HT et le plafond de d&eacute;penses &eacute;ligibles &agrave; 40.000&euro;HT pour les exploitations et de 150.000&euro;HT pour les Cuma et les Asa.Le taux de l&rsquo;aide est fix&eacute; &agrave; 30% du co&ucirc;t HT des investissements (75% dans les d&eacute;partements d&rsquo;Outre-Mer), major&eacute; de 10 points pour les nouveaux install&eacute;s et les Cuma. Le montant du budget allou&eacute; au dispositif n&rsquo;est pas sp&eacute;cifi&eacute; par FranceAgriMer.<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s</h2>- goutte-&agrave;-goutte de surface- goutte-&agrave;-goutte enterr&eacute;- sonde tensiom&eacute;trique avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- sonde capacitive avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- capteur dendom&eacute;trique avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- capteur flux de s&egrave;ve avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission<h2>Deux conditions particuli&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;</h2>- pour que la demande soit &eacute;ligible, elle doit obligatoirement comprendre au moins un mat&eacute;riel d&rsquo;irrigation (goutte-&agrave;-goutte) et au moins un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision (sonde ou capteur).- tout investissement concourant &agrave; l&rsquo;augmentation nette de la zone irrigu&eacute;e est &eacute;ligible uniquement dans le cas o&ugrave; l&rsquo;&eacute;tat de la masse d&rsquo;eau dans laquelle le pr&eacute;l&egrave;vement d&rsquo;eau s&rsquo;effectue, n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; qualifi&eacute; de moins que bon pour des raisons li&eacute;es &agrave; la quantit&eacute; d&rsquo;eau.

Le taux est de 40% pour les nouveaux installés et les Cuma. Le plafond des dépenses éligibles est fixé à 40.000 euros et à 150.000 euros pour les Cuma et Asa. Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2024 dans la limite des crédits disponibles et doit obligatoirement associer du goutte-à-goutte et un outil d’aide à la décision, type sonde ou capteur.

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