Ce n’est pas une surprise, la société française connaît un fort vieillissement du fait de l’allongement de la durée de vie — 76,2 ans pour les hommes et 85,2 ans pour les femmes (1) — et de l’arrivée à la retraite de la génération du baby-boom.
Dans le même temps, selon une étude récente (2), les seniors se disent moins heureux, plus anxieux dans leur vie : ils ne sont plus que 72% à déclarer bien vivre leur âge en 2020, alors qu’ils étaient 87% en 2014.
COMMENT RESTER INDÉPENDANT ?
Cette anxiété est en bonne partie liée à la crainte d'une perte d'autonomie liée au grand âge (c'est-à-dire le fait de ne plus pouvoir effectuer seul les gestes de la vie quotidienne). Comme les seniors interrogés par l’étude, vous vous posez peut-être de nombreuses questions :
- Comme beaucoup de gens, vous n’envisagez pas d’aller vivre chez un proche qui s’occuperait de vous ?
- Vous appréhendez la maison de retraite, même si vous vous dites que vous devrez forcément en passer par là ?
- Vous souhaitez rester dans votre logement, chez vous, le plus longtemps possible ?
- Vous ne voulez pas « devenir un fardeau », pour vos proches ?
C’est bien normal ! Tout le monde est attaché à sa liberté et à son indépendance, et tout le monde souhaite vieillir dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, il peut être judicieux d'anticiper.
COMMENT ANTICIPER UNE DÉPENDANCE FUTURE ?
Quelle que soit la solution envisagée — maison de retraite, travaux d’accessibilité dans votre logement, recours à des aidants professionnels pour vous assister dans la vie quotidienne — l’aspect financier occupe une place centrale pour faire vos choix et ne pas peser sur vos proches. Plusieurs solutions s’offrent à vous, parmi lesquelles :
- Faire réaliser dès aujourd’hui les travaux qui vous permettront demain de rester plus longtemps chez vous.
- Choisir une assurance dépendance qui vous permettra de bénéficier d’une protection et de contribuer à préserver votre autonomie financière.
L’ANAH (Agence nationale de l’habitat) délivre, sous conditions de ressources et pour les logements de plus de 15 ans, des aides pour financer les travaux d’adaptation nécessaires pour continuer à vivre le plus longtemps possible à son domicile. Par exemple, l’installation d’un monte-escalier électrique, ou des travaux d’accessibilité dans la salle de bains.
À lire également : Perte d’autonomie : sur quelles aides peut-on compter ?
Sur l'ensemble de ces sujets, n’hésitez pas à consulter votre conseiller.
(1) Source : Insee - 2020.
(2) Source : 3e et 5e édition Baromètre européen Institut du bien vieillir Korian – Ipsos 2015 et 2020. En 2015 l'étude soulignait « aller vivre chez un proche qui s’occuperait de vous » est « inenvisageable » pour 49 % des seniors, et « non souhaitable » pour 37 %. Ils sont par ailleurs 54 % à envisager la maison de retraite comme une solution « non souhaitable mais réaliste » à leur perte d’autonomie. Enfin 69 % des seniors souhaitent rester dans leur logement actuel en l’adaptant à leur perte d’autonomie.
© Uni-médias - Dernière mise à jour Novembre 2021
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