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Accompagner les transitions agricoles
12/12/2023 - 2 min de lecture
Rubrique : Financement
tout un mag pour vous
Grâce à un dispositif de contribution carbone, les particuliers participent aux engagements climat de la France.
Avec 19% du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France en 2021(1), le secteur agricole en est la deuxième source derrière les transports. La lutte contre le réchauffement climatique implique d’en réduire l’empreinte carbone. « L’enjeu est d’accélérer la décarbonation de l’agriculture en évitant les émissions de CO2, en les réduisant et en les séquestrant », indique Samuel Vandæle, président de France Carbon Agri (FCAA), le mandataire leader en France de projets agricoles bas carbone.
Les chefs d’exploitation sont donc appelés à repenser leur manière de travailler en s’engageant dans un projet agricole bas carbone au niveau local, c’est-à-dire mettre en place, sur une période de cinq ans, de nouvelles pratiques qui réduisent les émissions de GES et favorisent la séquestration de carbone dans des puits naturels (forêts, sols).
« À partir d’un bilan carbone, notre rôle est de leur proposer divers leviers (meilleure gestion du troupeau, maîtrise de la consommation d’intrants, implantation de haies…) pour réduire l’empreinte carbone de leur exploitation, explique Samuel Vandæle. Une fois les leviers identifiés, nous déposons le projet au ministère de la Transition Énergétique pour qu’il bénéficie du « Label Bas Carbone » (LBC) ».
Ce label certifie des projets de réduction de GES et de séquestration de carbone et les valorise économiquement. Ainsi, les projets initiés peuvent recevoir des crédits carbone en fonction du nombre de tonnes de CO2 équivalent évitées ou séquestrées. Ces crédits carbone sont vendus, permettant aux exploitants de percevoir une nouvelle source de revenus et donc de financer leur projet. Une fois le LBC délivré, l’agriculteur peut déployer son plan d’actions.
À l’issue du projet (soit cinq ans), un bilan est réalisé par un auditeur indépendant pour faire constater les crédits carbone produits par la mise en œuvre d’un projet LBC.
En tant que partenaire historique et première banque des agriculteurs, l’accompagnement des transitions agricoles et agroalimentaires est l’un des trois enjeux majeurs du Crédit Agricole définis dans son Projet Sociétal. « C’est pourquoi nous avons souhaité accompagner, en partenariat avec France Carbon Agri, le développement des projets bas carbone via la commercialisation d’une obligation verte », déclare Jonathan Lesèche, responsable des relations Groupe chez Crédit Agricole CIB.
Si l’épargne collectée auprès des clients est orientée vers le refinancement exclusif de projets verts du Groupe (énergies renouvelables, efficacité énergétique, transports propres, exploitation durable des sols, etc.), « l’originalité du produit porte sur un dispositif de contribution carbone, souligne Jonathan Lesèche. Concrètement, 0,5% de la collecte réalisée via l’obligation verte sera utilisé pour acheter des crédits carbone aux agriculteurs identifiés afin qu’ils s’engagent dans une démarche de transition écologique ».
Grâce à cette obligation verte et à ce dispositif de contribution, les particuliers participent aux engagements climat de la France (neutralité carbone en 2050) en soutenant des projets bas carbone dans les territoires qui visent à promouvoir une agriculture durable et régénératrice. Et donnent ainsi du sens à leur épargne.
(1) Rapport annuel 2023 - “Acter l’urgence, engager les moyens” - Haut Conseil pour le Climat - Juin 2023
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© Magazine Regards partagés Crédit Agricole Banque Privée - Edit 360 - Décembre 2023
Article à caractère informatif et publicitaire.
Les informations présentes dans cet article sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité du Crédit Agricole ; elles n’ont en aucun cas vocation à se substituer aux connaissances et compétences du lecteur. Il est vivement recommandé de solliciter les conseils d’un professionnel.
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