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Gestion de patrimoine et épargne en période d’inflation
16/01/2023 - 2 min de lecture
Rubrique : Epargne et investissement
tout un mag pour vous
Comment tirer le meilleur parti de son patrimoine quand l’inflation repart ? Placements sans risque, pierre papier, immobilier… Petit tour d’horizon des grandes solutions qui s’offrent à vous.
Fin novembre 2022, l’inflation s’est établie à 6,2% sur un an. Avec des taux d’intérêt autour de 2%-3% le rendement réel des placements sans risque est aujourd’hui négatif. Et il pourrait s’installer durablement dans le rouge, si l’inflation devait perdurer et la croissance ralentir.
Même si la rémunération du livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) devrait être relevée par les pouvoirs publics, au 1er février prochain, il est fort probable que ce geste ne sera pas suffisant pour préserver le pouvoir d’achat de votre épargne. Pour autant, il serait dommage de se priver de ces supports d’épargne réglementés. Ils permettent de conserver une épargne de précaution disponible en permanence, sans délai, dont la rémunération ne supporte ni impôt sur le revenu, ni prélèvements sociaux. Au sein d’un couple, si chacun détient un livret A et un LDD ouvert à son nom, c’est au total 69 900€ qui peuvent être placés sans risque et sans frais pour faire face aux aléas.
Investir dans l’immobilier, via des enveloppes de capitalisation comme l’assurance vie, reste une solution à privilégier si vous n’avez pas besoin des revenus de vos placements pour assurer votre train de vie. Ils seront capitalisés et tant que vous n’effectuerez aucun rachat, vous n’aurez aucune fiscalité à supporter. Autre avantage de l’assurance vie : votre épargne reste disponible à tout moment - même avant 8 ans contrairement à une croyance encore largement répandue - et il n’est pas obligatoire de l’investir à « 100% » sur des supports immobiliers. Avec un contrat multisupport, il est possible de répartir ses versements entre les différents fonds proposés. La composition du portefeuille n’est pas figée et il est possible d’effectuer des arbitrages pour tenir compte de l’évolution des rendements respectifs des différents actifs. Vous pourrez ainsi profiter d’une éventuelle remontée des taux d’intérêt qui pourrait améliorer le rendement des fonds en euros aujourd’hui en berne.
La possibilité de pouvoir emprunter à des niveaux encore bas – autour de 2 à 3% sur 20 ans - devrait réjouir ceux qui ont des projets immobiliers. Aussi longtemps que ces taux resteront inférieurs à l’inflation et s’établiront à un niveau réel négatif, les signaux seront au vert pour investir dans l’immobilier. Et si l’inflation devait s’établir durablement, les loyers seront tirés à la hausse grâce au mécanisme d’indexation légal des loyers, protégeant mécaniquement le pouvoir d’achat de l’investisseur.
Le revers de la médaille ? La fiscalité des revenus immobiliers n’est pas très favorable. L’immobilier est aujourd’hui le seul actif patrimonial dont les revenus sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, à la différence des placements financiers dont les revenus sont soumis à une imposition forfaitaire de 30% prélèvements sociaux compris. Quel que soit le type de location – meublée ou non meublée -, pour les contribuables imposés dans les tranches à 30% ou à 41%, le taux global d’imposition grimpe respectivement à 47,2% et à 58,2% compte tenu des prélèvements sociaux.
© Nathalie Cheysson-Kaplan – Uni-médias – Janvier 2023
Article à caractère informatif et publicitaire.
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