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Un indice de réparabilité pour quels produits ?
06/02/2023 - 2 min de lecture
Rubrique : Budget
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Afin de lutter contre l’obsolescence programmée de nos équipements ménagers et électroniques, les pouvoirs publics imposent un indice de réparabilité sur certains de ces produits. Quand est-il de cet outil et quel bilan après 2 ans d’application ?
Réparer plutôt que changer, tel est l’un des objectifs de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020. Ainsi, aujourd’hui, à côté du prix, afin d’encourager les consommateurs à faire réparer leurs équipements ménagers et électroniques, un indice de réparabilité doit être apposé sur certains de ces produits. La liste des appareils concernés a été étoffée fin 2022. Il s’agit désormais des aspirateurs (robots compris), des lave-vaisselles, des lave-linges, des nettoyeurs haute-pression, des ordinateurs portables, des smartphones, des téléviseurs et des tondeuses à gazon. Cette liste est appelée à encore évoluer.
Cet indice de réparabilité prend la forme d’une étiquette montrant une clef et un écrou avec, à côté, une note sur 10, associée à une couleur allant de vert foncé (parfaitement réparable) à rouge. Il est déterminé à partir de cinq critères : la mise à disposition de la documentation fournie par le fabricant ; la démontabilité de l’appareil (outils nécessaires et nombre d’étapes de démontage) ; la disponibilité des pièces détachées ; le prix des pièces par rapport au prix du produit et un critère spécifique à chaque catégorie de produit. Pour les smartphones et les ordinateurs, il s’agit, par exemple, de tenir compte de l’ancienneté des systèmes d’exploitation.
À noter qu’à l’horizon 2024, la loi anti-gaspillage prévoit que cet indice devienne un indice de durabilité, avec notamment l’ajout de nouveaux critères comme la robustesse ou la fiabilité des produits.
Mais quand est-il réellement de l’application de cette réglementation ? L’information est-elle délivrée aux consommateurs ? Lors d’un récent contrôle sur le marché des produits concernés, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a noté que 52% des établissements contrôlés – magasins physiques et sites Internet - ne respectaient pas cette obligation : étiquette absente ou non conforme.
Dans un premier temps, des rappels à la réglementation ont été adressés aux contrevenants. Mais dès à présent, ils encourent une amende administrative dont le montant peut aller jusqu’à 3 000€ pour une personne physique et 15 000€ pour une personne morale.
© Uni-médias – Janvier 2021 - Mis à jour Février 2023
Article à caractère informatif et publicitaire.
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